22/09/2016

Communiqué de Presse de François CHEMIN, Conseiller Régional. Session du 22 septembre 2016

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Communiqué de Presse de François CHEMIN, Conseiller Régional.
Au cours de l’Assemblée Plénière du 22 septembre, nous ont été présentés le Plan en faveur de la Ruralité et le Plan en faveur de l’investissement des bourgs centres et des pôles de services.
Le premier plan propose un soutien aux communes de moins de 2 000 habitants dans leurs investissements pour un total de 10 millions d’euros (à partager entre près de 3 000 communes).
Le second prévoit la même somme en soutien des communes dont la population est comprise entre 2 000 et 20 000 habitants, non comprises dans les communautés urbaines (soit 569 communes).
J’ai eu l’honneur de porter au nom de mon groupe deux amendements demandant de prendre en compte les spécificités de la montagne dans le dispositif régional et donc d’augmenter de 10% la subvention régionale destinée aux communes en zones de montagne.
En montagne, les communes subissent en effet des surcoûts de construction et d’exploitation en raison des précipitations neigeuses et de l’altitude (épaisseur d’isolation, dimensionnement des charpentes, etc.) : grâce à la proposition que j’ai défendue, cette réalité est reconnue par la Région. Ainsi, un coup de pouce financier supplémentaire sera donné aux communes et petites villes de montagne.  
A ma grande satisfaction, ces deux amendements ont été adoptés à la majorité des votes. Ce sont les deux seules propositions de l’opposition acceptées par la majorité et je n’en suis pas peu fier ! Mais sans doute, en évoquant l’ANEM, ai-je touché une corde sensible de Laurent Wauquiez.
J’ai proposé un deuxième amendement pour que la politique régionale soutienne des communes de moins de 2 000 habitants qui jouent un vrai rôle de centralité pour leur territoire. Malheureusement, cet amendement a été rejeté par la majorité, excluant ainsi du dispositif des communes qui portent pourtant des charges de centralité importantes : la commune de La Chambre en est un parfait exemple.

Amendement 1 sur la prise en compte des réalités des communes de montagne
Exposé des motifs :
Monsieur le Président, en tant que Président de l’ANEM, vous le savez, du fait des précipitations neigeuses et de l’altitude, les communes rurales de montagne sont souvent confrontées à des surcoûts de construction puis d’exploitation, que ce soit dans leurs investissements dans les bâtiments ou les voiries : dimensionnement des charpentes, épaisseur d’isolation, sur-profondeur d’enfouissement des réseaux, etc., tel est le quotidien des élus de montagne.
Nous proposons donc de majorer de 10% l’aide de la Région, sur les communes classées en zone de montagne telles que définies par l’ANEM. 
Amendement :
Ajouter un nouveau point après le I-1) libellé comme suit :
« L’intervention régionale dans le cadre de ce programme sera majorée de 10% dans les communes rurales classées en zones de montagne telles que définies par l’ANEM. ».

Amendement 2 sur l’intégration de communes de moins de 2 000 habitants avec des fonctions de centralité
Exposé des motifs :
Monsieur le Président, la délibération présentée ne retient que les seuils de population pour définir ce que sont des bourgs-centres et des pôles de services. Pourtant, des communes de moins de 2 000 habitants peuvent jouer le rôle de Bourg-centre, quand des communes de plus de 2 000 habitants, notamment dans les zones péri-urbaines, ne remplissent aucune fonction de centralité.
Le seul critère démographique exclut donc de nombreuses communes qui répondraient aux objectifs de la délibération et ne correspond pas aux réalités du monde rural. Il existe, par exemple, en Savoie, dans un territoire cher à votre Vice-présidente à l’agriculture, un chef-lieu de Communauté de communes, LA CHAMBRE, ancien chef-lieu de canton, qui possède tous les attributs de la centralité et qui ne sera pas éligible au dispositif; c’est le cas également d’Aiguebelle et je suis certain que l’exemple est transposable sur tous nos départements.
Nous proposons donc un nouveau critère unique, basé sur l’équipement de la commune et donc sa capacité à jouer un rôle de centralité.
Amendement :
Ajouter un nouveau point à la suite du point I-1) libellé comme suit : 
« Sur la base de la définition de l’INSEE, la Région établit la liste des communes bénéficiaires en prenant en compte les fonctions de centralité exercées auprès de leur bassin de vie. Cette liste est présentée et votée en Commission Permanente. »

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